Sahara occidental: réaction de la classe politique française à la nouvelle position du président Macron

Une « clarification » de Paris était devenue urgente sur la question du Sahara occicental. Le point de vue est partagé aussi bien par le député écologiste Karim Bencheikh que par le sénateur de droite Christian Cambon. Le président du groupe d’amitié France-Maroc au Palais du Luxembourg affiche sa satisfaction :

« Quinze pays européens avaient déjà franchi ce pas et il était important que la France qui commençait à subir un peu les conséquences politiques de cette incertitude, clarifie cette position ».

Car ce que la ministre démissionnaire de la Culture Rachida Dati qualifie de « moment historique » intervient après plusieurs années de relations houleuses avec Rabat, mais aussi avec sa rivale Alger. Emmanuel Macron a donc fait un choix estime Christian Cambon :

« Il y a eu quand même plusieurs séquences assez compliquées ces derniers temps entre l’Algérie et la France et on risquait de perdre en même temps l’amitié et les liens particulièrement étroits qui nous unissent auMaroc. Donc c’est une position qui, pour ne pas être clarifiée, nous faisait perdre sur tous les tableaux ».

« Un choix, mais à quel prix ? », s’interroge de son côté le député communiste Jean-Paul Lecoq :

« On ne peut pas s’arranger avec le droit international, et tous ceux qui veulent s’en arranger génèrent de la violence. Comment le président de la République, alors qu’il en appelle à une trêve politique, choisit ce moment pour prendre une décision politique de la plus haute importance ».

Première conséquence politique : l’Algérie a d’ores et déjà rappelé son ambassadeur en France.

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