JO 2024: une beach-volleyeuse égyptienne critique l’interdiction du hijab pour les athlètes françaises

 

Un Principe de Laïcité Contesté

La France, en vertu de son principe de laïcité, a restreint le port de signes religieux ostensibles pour les athlètes participant aux Jeux, une mesure qui affecte principalement les sportives musulmanes souhaitant porter le hijab. Cette règle a été largement critiquée comme discriminatoire par des groupes de défense des droits, tels qu’Amnesty International, qui ont appelé le Comité International Olympique (CIO) à intervenir.

Les commentaires d’Elghobashy mettent en lumière un besoin urgent de dialogue et de compréhension mutuelle entre différentes cultures et pratiques religieuses, surtout dans le contexte international des Jeux Olympiques. « Je ne vous dis pas de porter un hijab et vous n’avez pas à me dire de porter un bikini. Personne n’a le droit de m’imposer comment m’habiller, » a-t-elle déclaré, soulignant l’importance du respect des choix individuels.

 

Cas de Compromis et Précédents

La situation de Sounkamba Sylla, une sprinteuse française, qui a d’abord été interdite de participer à la cérémonie d’ouverture à cause de son voile, montre les tensions et les compromis trouvés sous pression. Elle a finalement été autorisée à porter une casquette couvrant ses cheveux, illustrant les ajustements possibles mais aussi les défis persistants.

Depuis l’inclusion du beach-volley comme sport olympique en 1996, les tenues ont souvent été sujettes à débat. L’assouplissement des règles vestimentaires en 2012 était un pas vers plus de flexibilité, permettant aux femmes de choisir des tenues reflétant à la fois leurs besoins de performance et leurs convictions personnelles ou culturelles.

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