JO 2024: après la médaille d’argent, le pivot Rudy Gobert pourrait arrêter avec les Bleus du basket

 

Qu’est-ce qui vous manque sur la fin, quand vous revenez à moins trois points, pour accrocher les Américains ?

Je pense que (Stephen) Curry a tué le match à la fin, comme lui seul peut le faire. Mais le match se joue avant, on peut avoir de petits regrets quand même sur certaines choses. Ils nous ont un peu trop dominé au rebond, et on leur a donné la possibilité de faire un jeu plus rapide. On savait que c’était une équipe qui se nourrissait de ça. Je pense donc que ce sont les deux choses qu’on aurait pu mieux faire. Après, ça reste une équipe pleine de talents, et ils ont cherché cette victoire. Nous, on s’est battus. Chaque joueur qui est rentré sur le terrain a tout donné.

Vous avez des regrets ?

Des regrets ? Non, il n’y a pas de regrets. Bien sûr, il y a l’aspect tactique. Le match, on le regarde et on se dit qu’est-ce qu’on aurait pu mieux faire ? Mais chaque joueur, qui est rentré, a vraiment tout donné. Après, bien sûr, la stratégie et tout ça, on peut toujours en débattre. Je pense qu’on est fiers de l’état d’esprit qu’on a eu. Après un début de compétition difficile, on a vu une équipe naître simplement au fil de cette compétition et elle est née dans l’adversité. Pour moi, c’est vraiment ça le plus important.

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Quelle est la différence entre cette médaille d’argent et celle décrochée à Tokyo face à ces mêmes Américains ?

Les deux sont différentes avec pleins de souvenir. Mais ici, c’est chez nous. Dans 20 ans, on pourra être fiers de ce qu’on a accompli. Encore une fois, mon rêve, c’était la médaille d’or. Il y a la déception, mais pouvoir donner ces émotions à ma famille, à mes amis, à tout notre peuple, c’est ce qui compte le plus.

Quand vous êtes dans le rond central, tous les douze, à la fin du match, vous vous dites quoi ?

On s’est vraiment dit qu’on était fiers les uns des autres, que malgré la déception. Qu’il fallait apprécier ce moment parce que, encore une fois, pour certains, c’est le dernier, Nando (De Colo), Nico (Batum), peut-être moi… Je pourrais arrêter là-dessus ? Je ne sais pas, on verra. Ce que je sais, c’est que j’ai apprécié chaque moment.

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