Puis, l’homme de 77 ans s’est moqué ouvertement du consentement : “Aujourd’hui, si vous mettez la main sur la cuisse d’une fille, vous finissez en correctionnelle et si vous l’embrassez, vous finissez aux assises”.
Une remarque qui a plutôt fait rire, mais deux jeunes femmes ont, elles, quitté la salle, comme l’expliquent Olivier Truchot et Alain Marschall dans Les Grands Gueules sur RMC ce lundi 18 mars. “Elles se sont levées et ont dit : ‘je ne reste pas dans ce concert de fachos”, relate Olivier Truchot qui a assisté à l’évènement. Sur place, les parents étaient “stupéfaits” et ont également quitté leurs places quelques minutes plus tard : “Ils sont restés un quart d’heure et sont partis récupérer leurs filles. Elles n’étaient pas préparées psychologiquement.”
Michel Sardou admet avoir fait “une vanne d’un autre temps”
À la fin du spectacle, les deux journalistes ont eu le privilège de rencontrer Michel Sardou dans les loges. L’occasion pour eux de raconter cette séquence. L’interprète des Lacs du Connemara conçoit qu’il s’agit “d’une vanne d’un autre temps”, mais ne s’est pas excusé pour autant : “Tout le monde sait que je ne suis pas de gauche”. Interrogée par le Parisien, l’une des adolescentes a réagi : “J’ai été choquée par ses propos sur le consentement. En 2024, on ne peut plus parler comme ça. C’est peut-être pas mal, finalement, qu’il prenne sa retraite.”
