«Un marché qui n’intéresse personne»
Déjà en contact l’an dernier avec les équipes de la chanteuse, Christian Jorgensen l’assure auprès de France Bleu Hérault : il peut être en mesure de trouver un traitement. Mais il lui faut des fonds : «Si quelqu’un aujourd’hui arrive avec 10 millions d’euros en me disant ‘faites-moi un biomédicament’, je le fais.» Le chercheur lance une bouteille à la mer en espérant capter l’attention de Céline Dion. «Peut-être qu’avec la presse, ça peut arriver jusqu’à elle», glisse-t-il. Jusqu’à présent, ses contacts avec l’équipe de la star n’ont pas donné suite.
«C’était quand même très compliqué de la faire venir sur Montpellier», reconnaît-il, même s’il regrette l’attitude de son entourage. «C’est toujours un peu étrange, un peu flou, pas très concret», explique-t-il à Franc Bleu, et d’ajouter : «Ce n’est pas forcément des gens à qui on peut proposer un plan de développement scientifique.» Selon lui, aujourd’hui, il n’y a pas de recherche sur la maladie qui touche 50 personnes «tout au plus en France». C’est «un marché qui n’intéresse personne», regrette-t-il.
Un traitement prêt en deux ans ?
Mais son appel est loin d’être farfelu puisque Christian Jorgensen confirme que l’IHU de Montpellier a toutes les compétences pour trouver un traitement : «On peut cibler et détruire les cellules immunitaires qui produisent les anticorps qui se retournent contre le corps lui-même. Aujourd’hui, on le fait pour traiter la polyarthrite et le lupus, on sait le faire», martèle-t-il, avant de rappeler que sa proposition n’est «pas du tout une plaisanterie». Il estime que «pour elle, 10 millions d’euros ce n’est pas grand-chose», et Céline Dion pourrait bénéficier d’un traitement adapté qui pourrait même être prêt «dans deux ans». L’appel est lancé !
