STORY – La reine Camilla et Annabel : de vraies soeurs siamoises ?

Fusionnelles, Camilla, l’aînée, et Annabel, la cadette, partagent les joies comme les drames et font de leur complicité un atout pour la Couronne. Décryptage.

Tous les jours, elles se téléphonent. Pas forcément à la même heure. C’est un rituel, un besoin, un lien indéfectible. Elles passent en revue le programme de leur journée respective, commentent l’actualité, parlent de ces petits riens qui composent une existence, lui donnent sa saveur. Bref, elles papotent. Même brushing blond, même silhouette, même garde-robe, Camilla et sa sœur cadette Annabel se ressemblent tant que, parfois, on pourrait les confondre. De leur enfance complice – un an et demi les sépare –, elles ont conservé des attitudes, des sourires similaires. L’éducation façonne, la vie avec ses pleins et ses déliés également. « Nous sommes une famille très unie. Nous avons des familles qui ont grandi ensemble, nos enfants sont pratiquement frères et sœurs »,  confie Annabel au Evening Standard, quand on ose l’interroger sur Camilla. Elle n’en dira pas plus. L’émotion est retenue, l’intimité, dissimulée.

Depuis que son aînée a épousé Charles en 2005, elle sait que royauté rime avec loyauté. Elle a intégré les subtilités de l’institution, compris que les fossoyeurs de la Couronne guettent le moindre de ses faux pas. Alors Annabel s’est promis de ne jamais commettre d’impairs. Elle se tient au garde-à-vous, fidèle parmi les fidèles, ne chute pas. La prudence est la meilleure alliée des proches des Windsor. La discrétion aussi. Annabel en a fait ses dames de compagnie. A peine avoue-t-elle du bout des lèvres « être fière de sa sœur, de son extrême générosité » et que « Charles est un homme extraordinaire ». Et même quand le prince William, duc de Cornouailles, a mis fin récemment à son contrat d’architecte d’intérieur au service du duché de Cornouailles, après vingt ans à réorganiser ou meubler les propriétés de la famille royale, Annabel, contactée par le quotidien The Telegraph, reste muette. Elle ne commentera pas la décision du futur roi, du moins en public… Les temps changent, elle l’accepte et s’adapte.

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